L'automne est synonyme de changement à bien des égards pour nos chevaux. Les jours raccourcissent, il pleut et il fait froid dehors, à moins que nous ne puissions parler d'un automne doré.

Pour les chevaux, l'automne est bien plus qu'un simple changement de saison. La diminution de la durée du jour et les températures fraîches s'accompagnent d'un changement de pelage. L'automne est également synonyme de vermifugation. La fin de la saison des pâturages approche lentement et le début de la saison des paddocks commence pour de nombreux chevaux.

Dans de nombreuses écuries, les chevaux ne sortent plus que pendant quelques heures et se retrouvent souvent dans des paddocks petits et souvent boueux. Qui s'étonne alors que le cheval ne bouge guère et que, sous la selle, il se transforme souvent en un petit feu d'artifice ? Lorsque les chevaux ne sont pas en petits groupes de deux à quatre, ils se retrouvent souvent en grands groupes sur le paddock, la pression du troupeau augmente et ce sont les chevaux de rang inférieur ou les chevaux sensibles au stress qui en pâtissent. La conséquence de ce stress est alors l'excès de nourriture dans l'estomac.

Les changements d'alimentation augmentent le risque de coliques

La fin de la saison de pâturage marque également la fin d'une consommation suffisante de fourrage grossier, c'est-à-dire de fibres brutes, pour de nombreux chevaux. La plupart du temps, les chevaux ne reçoivent que deux fois par jour du fourrage grossier, c'est-à-dire du foin ou de l'ensilage de foin, et malheureusement (souvent pour des raisons de coûts, d'organisation et d'efforts), ils ne le consomment pas librement. Par conséquent, les chevaux ne mâchent pas suffisamment et ne produisent donc pas assez de salive ou de bicarbonate pour tamponner l'excès d'acide gastrique.

Tous ces changements sont synonymes de stress pour les chevaux et les chevaux sensibles, qui réagissent négativement aux changements, peuvent rapidement ressentir ce stress sur leur estomac. Il n'est donc pas rare d'entendre et de lire à cette époque de l'année de plus en plus d'appels à l'aide de la part de propriétaires de chevaux dont les quadrupèdes sont confrontés à des problèmes d'estomac tels que des irritations de la muqueuse gastrique ou des ulcères gastriques.

Important : minimiser les facteurs de stress !

Il est donc très important, surtout pour les chevaux sensibles, de réduire au maximum les facteurs de stress et de soutenir le cheval autant que possible en automne. Ainsi, les besoins nutritionnels accrus pendant le changement de pelage devraient être couverts par une alimentation complémentaire ciblée afin d'éviter un déficit nutritionnel.

Dans la mesure du possible, les groupes sur les paddocks ne devraient pas être trop grands afin d'éviter le stress au sein des groupes. Les râteliers à foin sur les paddocks sont volontiers acceptés par les chevaux, mais il est important ici qu'il y ait suffisamment de place et de possibilités de manger pour tous les chevaux afin d'éviter le stress et l'agitation autour du râtelier.

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